Suite aux informations divulguées par les moyens d’information sur la maladie de la langue bleue et en confirmation au communiqué du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche en date du 14 octobre 2020, des précisions ont été apportées à ce propos.
Pour ce qui concerne le suivi de la situation sanitaire de la maladie, il s’est avéré que 193 cas ont été contaminés par le virus de catégorie 4 dont 32 bovins et 161 ovins répartis à travers les zones humides et notamment dans les gouvernorats du Centre et du Sahel, et ce, selon les chiffres arrêtés au 21 octobre 2020.
Pour ce qui est de l’absence de la vaccination, le ministère de l’Agriculture précise que le programme de lutte contre cette maladie a subi un ajustement sur la base des données scientifiques et des résultats sur le terrain qui ont démontré l’émergence de 24 nouvelles catégories de maladie, et ce, de façon rapide.
D’où la nécessité de changer la composition du vaccin de façon fréquente et de vacciner, en deux périodes, les animaux. A noter que le vaccin n’est pas la solution adéquate sachant que les pays voisins n’appliquent pas le vaccin pour lutter contre cette maladie.
Pas de risque pour les consommateurs
Quant à la consommation des viandes rouges – qui sont soumises au contrôle vétérinaire— elle ne constitue pas un risque sur la santé du consommateur. Le ministère recommande, en tout cas, d’acheter les viandes portant le cachet des services vétérinaires.
Il appelle aussi les personnes concernées à respecter les procédures mentionnées dans le communiqué du 14 octobre 2020 relatif à l’importance de la lutte contre les insectes porteurs du virus, et ce, pour protéger le cheptel en évitant de sortir les animaux près des eaux stagnantes et les terres irriguées notamment avant le crépuscule et après la levée du soleil tout en empêchant l’entassement des engrais naturels autour de l’exploitation agricole.
Cette maladie animale n’est pas transmissible à l’homme ni de l’animal à l’animal. Seule la morsure des insectes est à l’origine de cette infection. Enfin, le ministère de l’Agriculture souligne la nécessité d’informer les services compétents, de façon précoce, de l’apparition de la maladie au cas où les éleveurs soupçonnent son existence en se rendant au commissariat régional au développement agricole (Crda) et de contacter le vétérinaire le plus proche en vue de traiter, en temps opportun, les animaux contaminés et éviter la complication de leur état de santé.
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